Au Luxembourg, de plus en plus d’employeurs exigent, non pas deux, mais bien trois, voire quatre langues.
Mais, les frontaliers sont-ils en mesure de répondre à ces exigences linguistiques ?

Majoritairement deux langues !

En septembre dernier, nous avions réalisé un sondage sur la question des langues et obtenu près de 600 participations.

Ainsi, la majorité des frontaliers (43 %) affirme parler deux langues, quand un quart en maîtrise trois et seulement 4 % en connaissent cinq. En revanche, il y a tout de même 14 % des frontaliers qui n’en parlent qu’une seule.

Plus d’un frontalier sur deux (57 %) utilise le français pour discuter avec ses collègues, tandis que près d’un quart (23 %) s’exprime en anglais au bureau. L’allemand (7 %) et le luxembourgeois (6 %) suivent loin derrière, alors que l’italien et le portugais ne sont respectivement utilisés que par 1 % et 2 % des répondants.

La langue principale utilisée pour le travail reste là aussi le français (53 %), suivi de l’anglais (30 %), de l’allemand (7 %) et du luxembourgeois (6 %).

Des résultats identiques à 2013

À l’époque, lesfrontaliers.lu avait posé la question à ses internautes : la plupart d’entre eux avaient affirmé qu’ils parlaient deux (37 %), voire trois (30 %) langues. 14 % avaient répondu qu’ils maîtrisaient quatre langues, tandis que 5 % disaient jongler avec cinq langues. Par ailleurs, le pourcentage de travailleurs frontaliers ne parlant qu’une seule langue s’élevait alors à 12 %.