La rédaction Lesfrontaliers.lu vous avez informé en mars 2019 : « d’un accord informel qui avez été trouvé au Parlement européen quant à l’indemnisation des chômeurs frontaliers. A l’avenir, ce sera l’Etat d’exercice qui paiera » concernant les indemnités de chômage pour les frontaliers.

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Selon l’article de nos confrères de RTL5 minutes, en date du 14 janvier 2020 : « Du fait de son marché du travail très dépendant des frontaliers, le Luxembourg bénéficiera d’un traitement de faveur : un délai supplémentaire de cinq ans (trois ans garantis + deux ans en option), ce qui repousserait l’indemnisation des frontaliers à 2025 voire 2027. »

Les frontaliers seraient favorables à cette décision

« Ce texte, qui aborde de nombreux autres points à harmoniser en matière de sécurité sociale (soins de longue durée, travail détaché, prestations familiales…), prévoit notamment de redéfinir les prestations chômage pour les travailleurs frontaliers. Ainsi, ce ne seront plus les États de résidence qui auront la charge financière des chômeurs partis travailler chez le voisin, mais le dernier pays d’activité (sous réserve d’y avoir travaillé les trois derniers mois). Pour le Luxembourg, qui compte environ 46% de salariés frontaliers, cela signifie que l’Adem devra traiter environ 10.000 dossiers supplémentaires. » selon RTL5 minutes

Selon un sondage réalisé auprès de nos internautes, à la question posée : « En tant que frontalier, seriez-vous favorable à ce que l’indemnité chômage soit payée pas le Luxembourg ? » De tout évidence, 86,5% des sondés seraient en faveur de cette situation.

Des droits plus avantageux

Pour les frontaliers, la réforme aura des conséquences directes : ils ne se plieront plus aux règles d’indemnisation de leur pays de résidence mais à celles du Luxembourg. Le Grand-Duché accorde les droits au chômage pendant douze mois (ou plus selon l’âge du demandeur et la durée de sa carrière) avec un montant plafonné à 80% du salaire brut touché les trois derniers mois précédant la demande. Une affaire à suivre.

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