La France, la Belgique et l’Allemagne viennent de prendre, tour à tour, de nouvelles mesures devant la flambée des cas de contaminations. Devant cette situation préoccupante pour les pays frontaliers, le Luxembourg avait décidé de mettre en place quelques restrictions le 29 novembre dernier. Suffiront-elles ? Rien n’est moins sûr.

Parmi les mesures prises par le gouvernement au Luxembourg, le CovidCheck au travail sera mis en place le 15 janvier et jusqu’au 28 février 2022 et s’applique à tous les salariés. Il devient donc obligatoire.

A l’annonce par le gouvernement de nouvelles réglementations sur l’instauration obligatoire du CovidCheck 3G (vacciné, guéri, testé) sur le lieu de travail, le syndicat des banques et assurances réaffirme son soutien au télétravail et appelle l’exécutif à sceller au plus vite des accords sociaux et fiscaux avec les pays voisins afin de permettre aux travailleurs frontaliers de pouvoir également en bénéficier.

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Dans son discours, le Premier ministre Xavier Bettel avait précisé que “Le télétravail est à nouveau fortement recommandé. Nous travaillons avec les pays voisins pour trouver de nouveaux accords pour les frontaliers”. Aucune date n’avait été avancée. La fin du télétravail au Luxembourg est normalement prévue fin décembre.

2 jours de télétravail par semaine

L’Association luxembourgeoise des employés de banque et assurance entend privilégier le télétravail comme solution à la poursuite de la pandémie et espère que «les gouvernements luxembourgeois et des pays frontaliers puissent faire évoluer les lois au plus vite, afin de permettre aussi aux non-résidents d’exercer jusqu’à 2 jours de télétravail par semaine sans contrainte fiscale ou sociale».

Les frontaliers doivent travailler de chez eux

Pour le syndicat, qui estime que «l’efficacité et la flexibilité du télétravail ne sont plus à démontrer», au-delà des considérations sanitaires, permettre aux salariés, et particulièrement aux frontaliers, de travailler depuis chez eux est un outil pour améliorer leur bien-être, «réduire la frustration» liée aux problèmes de transport, «réduire l’empreinte carbone» et «s’adapter aux nouveaux usages digitaux».

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