Depuis jeudi 25 juillet, des dizaines de milliers de salariés sont entrés en période dite de congés collectifs.

Des vacances imposées qui concernent essentiellement les secteurs du bâtiment, du génie civil mais aussi des métiers comme les installateurs sanitaires, les chauffagistes, spécialistes en climatisation et frigoristes.

BTP et génie civil

Pour le BTP et le génie civil, le dernier jour presté était donc fixé cette année au 25 juillet. La reprise des activités est prévue 15 jours ouvrables plus tard, le lundi 19 août.

Entrepreneurs en construction, ferrailleurs en béton, conducteurs de travaux, poseur de jointoiements etc. C’est toute une panoplie de métiers qui est concernée par cette règle.

Installateurs sanitaire, chauffage, climatisation et frigoristes

Le repos intervient un peu plus tard pour les postes d’installateurs sanitaire, chauffage, climatisation et les frigoristes. Le samedi 3 août exactement. Il s’étend sur une durée identique à celle du BTP, soit 15 jours ouvrables, le retour à l’oeuvre étant programmé le lundi 26 août.

En outre, une entreprise réunissant plusieurs corps de métier, est tenue d’appliquer le congé collectif aux métiers en question.

Au sein des sociétés sous bannière « installateur frigoriste », le congé collectif n’est, en revanche, pas une obligation. Les employés doivent par contre bénéficier de 15 jours de repos consécutifs entre mai et octobre.

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Congé collectif non imposé pour les installateurs frigoristes

Il existe par ailleurs des dérogations. Dans le secteur BTP/génie civil, l’activité peut se poursuivre durant la période de congé collectif en cas de travaux à effectuer dans des écoles ou des usines à l’arrêt par exemple ou sur demande de la commission du bâtiment et du génie civil.

Cette demande de dérogation doit survenir deux mois avant le début officiel du congé collectif et doit, entre autres, spécifiée le nombre de salariés concernés (qui sont des volontaires).

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Dans le second domaine, seuls les travaux de dépannage, de maintenance ou de réparation peuvent justifier une dérogation. En aucun cas, ces travaux ne peuvent être conduits s’ils ne revêtent pas un caractère urgent (une fuite entre dans le champ de l’ « urgent » par exemple).

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