Certains secteurs d’activité sont concernés par la règle des congés collectifs. Ainsi, les travailleurs dans les domaines du bâtiment et du génie civil ainsi que les installateurs sanitaire, chauffage, climatisation et les frigoristes sont soumis à des repos imposés.

Les dates pour l’année 2019/2020 ont déjà été fixées et seront appliquées comme suit.

Pour le bâtiment et le génie civil

Les congés collectifs d’été débuteront comme toujours le dernier vendredi de juillet et s’étaleront sur 15 jours ouvrables, 15 août compris.

Dernier jour de travail : jeudi 25 juillet ;
Reprise du travail : lundi 19 août.

Concernant la période hivernale, ils sont étendus sur 10 jours ouvrables, incluant les 25 et 26 décembre tout comme le 1er janvier. Soit :

Dernier jour de travail : vendredi 20 décembre ;
Reprise du travail : jeudi 9 janvier.

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Pour rappel, les métiers concernés vont de l’entrepreneur de construction au ferrailleur pour béton armé, poseur de jointements, entrepreneur de terrassement en passant le confectionneur de chapes ou encore l’entrepreneur d’asphaltage et de bitumage.

Pour les installateurs sanitaire, chauffage, climatisation et frigoristes

La période de congé collectif estivale débutera le premier lundi du mois d’août et durera également 15 ouvrables (15 août compris).

Dernier jour de travail : samedi 3 août ;
Reprise du travail : lundi 26 août.

A noter qu’une société disposant de plusieurs autorisations d’établissement, dont certaines tombant sous la coupe du congé collectif, doivent appliquer le congé collectif aux activités concernées.

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Pour ce qui est des entreprises prestant sous l’autorisation « installateur frigoriste », elles n’ont pas l’obligation d’appliquer le congé collectif. En revanche, les salariés ont droit à 15 jours de congés consécutifs à poser entre mai et octobre, à déterminer au sein de l’entreprise.

Les dérogations

Pour les deux domaines, des dérogations existent. Pour les premiers nommés, elles peuvent être introduites dans le cas où des réparations doivent être apportées dans une école, dans une usine à l’arrêt ou lorsque la commission du bâtiment et du génie civil le juge nécessaire.

Pour les seconds, il peut s’agir de travaux de dépannage, de maintenance ou de réparation. En l’occurrence, aucune tâche ne peut légalement être accomplie si la nature de celle-ci ne revête pas de caractère urgent (une fuite par exemple entre dans le champ des « urgents »).

Plus d’informations sur le site de l’ITM