Quelle(s) forme(s) prendra le travail ? Déjà bousculée par l’évolution technologique, la semaine traditionnelle qui caractérise l’activité salariée sera-t-elle elle aussi amenée à se transformer ?

En tout cas, les travailleurs européens semblent y être favorables. Une étude de la société spécialisée dans la gestion des Ressources Humaines ADP, intitulée, The Workforce View in Europe 2019, menée pendant quatre ans et réalisée auprès de plus 10.000 salariés, rapporte que 56 % d’entre eux préféreraient n’exercer que quatre jours par semaine.

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78 % de ces derniers se déclarent prêt à travailler plus pendant quatre jours pour le même salaire et 22 % le temps habituel, quitte à gagner moins.

Les 25-44 ans les plus favorables

C’est en Espagne et en France que les salariés se montrent les plus ouverts à cette idée. Ils sont respectivement 63 % et 50 % à s’imaginer redoubler d’efforts quatre jours pour la même paye. Ils ne sont, en revanche, que 38 % de Polonais à adhérer au concept.

A noter des divergences de point de vue entre les différentes tranches d’âge. Ce sont en effet ceux en milieu de carrières, âgés de 25 à 44 ans, qui se montrent les plus ouverts au changement (59 %).

Pour 78 % d’entre eux, c’est encore la solution de la semaine à cinq jours condensée en quatre pour une rémunération identique qui prévaut.

L’étude pointe la difficulté à trouver un équilibre en vie privée et professionnelle pour justifier cette appétence.

Quant aux personnes de la génération Y, 15 % des 16-34 ans envisageraient de gagner moins pour travailleur moins.

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