A l’instar d’autres corps de métier, les revenus issus du transport routier sont-ils plus intéressants du côté du Grand-Duché ? A en croire les données du Salairoscope et une étude du Comité national routier (CNR) de 2016, la réponse est oui.

D’après les informations renseignées par les internautes sur le Salairoscope, un chauffeur de poids lourd débute aux alentours de 2.400/2.500 euros bruts par mois. Les rémunérations sont ensuite croissantes et dépassent les 3.000 euros bruts.

Au bout de 25 ans, le salaire varie du simple au double : quand certains renseignent 2.400 euros d’émoluments, d’autres émargent à 5.000 euros. Le salaire moyen s’établit quant à plus ou moins à 3.200 euros.

Un téléphone portable pour 1/3 des chauffeurs

Dans l’ensemble, les votants indiquent bénéficier d’un téléphone portable pour un tiers d’entre eux. Les primes semblent elles-aussi assez courantes (24 %) tout comme la prise en charge d’une mutuelle santé (24%).

Pour devenir chauffeur routier, le niveau d’étude s’arrête majoritairement au Bac : 44 % indiquent disposer du diplôme et 49 % ne l’ont pas.

Des indemnités de déplacement qui varie du simple au triple

En 2016, le CNR publiait un comparatif des conditions d’emploi et de rémunération des conducteurs routiers internationaux en Europe. Il mettait en lumière d’importantes disparités selon les pays de l’Union.

A noter que les salaires des chauffeurs de poids lourd internationaux varie aussi en fonction des indemnités de déplacement, non imposables, plafonnées et encadrées.

Ainsi, le salaire net moyen (primes comprises) s’élevait à :

  • 2.595 euros en France ;
  • 2.869 euros en Belgique ;
  • 3.112 euros au Luxembourg.

Selon le CNR toujours, l’indemnité de déplacement pour un chauffeur routier français, l’une des plus conséquentes en Europe, peut atteindre 66 euros pour 24h passées à l’étranger. Soit… trois fois plus que le taux pratiqué au Grand-Duché (23 euros/jour passé à l’étranger). Toutefois, l’activité des chauffeurs hexagonaux hors des frontières s’est assez largement tarie.

Le comité précise en outre que la majoration du taux horaire pour les heures supplémentaires au Luxembourg, de l’ordre de 40 %, est exonérée d’impôts.

C’est aussi au pays que la proportion de la rémunération soumise à cotisation est la plus élevée (90 %). Les charges fiscales concernent une part moindre du salaire en France (77 %) et en Belgique (79 %).

L’étude du CNR

Tous les salaires du Luxembourg sur le salairoscope. Vous pouvez aussi renseigner le votre, c’est gratuit et anonyme.