De nouveaux chiffres concernant l’emploi au Grand-Duché ont été publiés dans le tableau de bord sur les flux de main-d’œuvre observés entre le mois de janvier 2016 et janviers 2017 (de la Cellule emploi-travail de l’Inspection générale de la sécurité sociale (IGSS) et en collaboration avec le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire).

Emploi salarié : + 3 % en un an

Au 31 janvier 2017, on comptait 402.340 salariés au Luxembourg, contre 390.630 fin janvier 2016. En un an, le nombre de salariés a donc augmenté de 11.710 unités (+3,0%).

Sur cette même période, 140.950 recrutements de salariés ont été réalisés, alors que l’on compte par ailleurs 129.240 fins de contrat, dont environ 6.000 (4,6%) correspondent à des départs à la retraite.

Si l’on exclut le travail intérimaire, qui représente environ 1/5e des flux de main-d’œuvre, ce sont 114.130 recrutements et 101.590 fins de contrats qui ont été réalisés sur le marché du travail luxembourgeois en 12 mois.

Parmi ces recrutements, que représente le travail frontalier ?

Sur les 12.540 emplois nets créés (c’est-à-dire les recrutements – les fins de contrats : 114.130 – 101.590 = 12.540), 5.900 ont concerné des travailleurs frontaliers (4.180 résidents français, 1.050 résidents belges et 670 résidents allemands).

Ce sont dans les activités de services administratifs et de soutien que les travailleurs non-résidents ont été particulièrement embauchés en 2016, soit 1.020 frontaliers (870 venaient de France, 110 de Belgique et 40 d’Allemagne), sur les 1.860 recrutements nets.

A l’inverse, en 2016, aucun travailleur frontalier n’a été embauché dans le secteur de la production et distribution d’eau, assainissement, gestion des déchets et dépollution, sur les 20 créations nettes d’emplois.
 

Secteur d’activité Création nette d’emplois (résidents et non-résidents)
 
Création nette d’emplois frontaliers Frontaliers résidant en France Frontaliers résidant en Belgique Frontaliers résidant en Allemagne
A – Agriculture, sylviculture et pêche 30 10 0 0 10
B – Industries extractives 0 10 0 0 10
C – Industrie manufacturière 120 310 200 50 60
D – Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné 70 30 20 10 0
E – Production et distribution d’eau, assainissement, gestion des déchets et dépollution 20 0 10 -10 0
F – Construction 1.020 710 420 200 90
G – Commerce, réparation d’automobiles et de motocycles 1.060 670 490 120 60
H – Transports et entreposage 840 200 170 10 20
I – Hébergement et restauration 350 90 100 20 -30
J – Information et communication 850 430 310 90 30
K – Activités financières et d’assurance 1.150 530 400 -50 180
L – Activités immobilières 220 80 70 10 0
M – Activités spécialisées, scientifiques et techniques 1.620 810 500 270 40
N – Activités de services administratifs et de soutien 1.860 1.020 870 110 40
O – Administration publique 1.050 60 40 10 10
P – Enseignement 180 50 50 20 -20
Q – Santé humaine et action sociale 1.120 420 250 110 60
R – Arts, spectacles et activités récréatives 70 30 10 -10 30
S – Autres activités de services 110 10 0 0 10
T – Activités des ménages en tant qu’employeurs, activités indifférenciées des ménages en tant que producteurs de biens et services -20 10 20 0 -10
U – Activités extra-territoriales 40 20 20 10 -10
Z – Non déterminé 780 400 230 80 90
Total général 12.540 5.900 4.180 1.050 670

 

 

 

Source : Inspection générale de la Sécurité sociale du Luxembourg