Pendant la crise sanitaire liée au Covid-19, les travailleurs de la santé ont été au centre des événements : médecins, infirmiers et infirmières, aides-soignants, sages-femmes, kinésithérapeutes, etc.. ont du faire face à des défis d’une ampleur nouvelle.

La CSL a fait une synthèse concernant la perception des travailleurs de santé sur leur métier. La même approche a été faite pour les travailleurs sociaux.

Force est de constater que la majorité de la population en est reconnaissante, non seulement au Luxembourg mais aussi dans de nombreux autres pays.

Plus de femmes que d’hommes …

Selon les réponses, plus de femmes (73%) que d’hommes (27%) travaillent dans le secteur de la santé.

Les travailleurs du secteur de la santé sont plus nombreux à résider au Luxembourg (64%) qu’en France (15%), en Allemagne (11%) et en Belgique (10%).

Les différences au niveau des horaires de travail

L’analyse des données sur le temps de travail montre que la proportion de travailleurs à temps partiel dans le secteur de la santé est presque trois fois plus élevée que dans l’ensemble des autres secteurs d’activité (14%).

Les salariés passent cependant davantage de journées de travail à des heures atypiques (soir, nuit ou weekend) : entre 5 et 9 jours pour 12% (5% pour les autres secteurs) et entre 1 et 4 jours pour 17% (8% pour les autres secteurs).

Le temps de travail effectif hebdomadaire (en heures par semaine) est bien plus souvent inférieur à 35 heures par semaine dans le secteur social et de la santé (40% contre 15% dans les autres secteurs), ce qui est la conséquence logique du recours plus fréquent au travail à temps partiel.

Même malades, ils vont travailler…

Il semble que les travailleurs de la santé soient plus susceptibles de déclarer qu’ils sont (souvent ou (presque) tout le temps) allés travailler au cours des 12 derniers mois même s’ils ont été malades (28% contre 18% des travailleurs de tous les autres secteurs).

Quel bilan peut-on tirer de cette enquête ?

Les travailleurs du secteur de la santé sont plus souvent féminins, travaillent plus souvent à temps partiel et plus souvent le soir, la nuit ou le weekend, et font moins d’heures de travail excédentaires par rapport à leurs horaires prévus.

Les salariés de ce secteur évaluent la qualité globale de leur travail moins favorablement que les travailleurs de tous les autres secteurs.

En effet, ils ont moins d’autonomie au travail (libre choix du type de travail et des horaires), mais les possibilités de formation continue sont jugées meilleures, la coopération entre collègues est plus positive et la satisfaction à l’égard du salaire est plus élevée que dans la moyenne des autres secteurs.

Charge mentale plus forte 

Néanmoins, la charge mentale associée aux efforts de concentration est plus élevée, tout comme les exigences émotionnelles, les risques au travail pour leur santé de même que la charge physique au travail.

Motivation et vocation 

Si les travailleurs de la santé manifestent un niveau élevé de la motivation au travail, ils estiment être plus fréquemment concernés par des problèmes de santé physique.

C’est peut-être la combinaison de ces deux éléments qui les rend plus susceptibles de faire plus souvent du présentéisme sur le lieu de travail.

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