Si on vous demandait de citer les pires comportements des collègues au travail, le harcèlement sexuel et moral vous viendraient immédiatement à l’esprit. Suivis peut-être des connexions et chats continuels sur Facebook, ou des consultations de sites illicites sur Internet.

Yellow Octopus, un site australien de ventes de cadeaux et de gadgets a posé la question à un bon milliers de personnes actives. Et la réponse va bien au-delà de ce que vous pourriez imaginer.

Sous la ceinture

Parmi les comportements que celles-ci considéraient comme les plus choquants, la masturbation arrive en tête (chez 47% des femmes et 48% des hommes), suivie du visionnage de films à caractère pornographique et de l’acte sexuel sur le lieu de travail.

La consommation d’alcool et de drogue, piquer la nourriture des collègues ou dormir sur le lieu de travail sont les autres actes rédhibitoires les plus fréquemment cités par les répondants.

Le sondeur a ensuite demandé à ces derniers s’ils avaient eux-mêmes pratiqué certaines des activités déviantes susmentionnées, en leur demandant, le cas échéant, quelques détails. Ainsi, parmi les personnes interrogées, 5% de femmes et 13% d’hommes avouent avoir pratiqué la masturbation sur leur lieu de travail, notamment entre deux meetings ou mémos. Parmi les plus assidus, 40% ont déclaré avoir renouvelé l’opération 6 fois et plus.

Jusqu’à la faute grave

Pour la plupart, l’expérience les a rendus encore plus enthousiastes (44%) et rebelles, selon l’étude ; un faible pourcentage d’entre eux admettent toutefois avoit été après coup embarrassés ou mal à l’aise. Pour les ressources humaines, la plupart de ces actes sont généralement considérés comme des fautes graves, et peuvent faire l’objet de licenciement.

La consommation d’alcool et de drogue est la première motivation de rupture de contrat par les employeurs, à en croire le sondage de Yellow Octopus, suivie de la masturbation et du visionnage de vidéos porno ou explicites.

Dans 16% des cas de licenciements cités, le motif était le vol de nourriture des collègues : 10% des hommes et 6% des femmes interrogés ont admis avoir pioché dans le frigo et mangé des produits ne leur appartenant pas. 62% d’entre eux savaient pertinemment à qui étaient ces aliments.

L’étude peut être consultée sur le site de Yellow Octopus.