Cette mesure assure une plus grande prévisibilité pour les transfrontaliers et offre une sécurité juridique maximale aux employeurs luxembourgeois. Plus de 48 000 Belges travaillant au Luxembourg sont concernés par cette mesure.

« Je tiens à remercier le gouvernement belge pour l’excellente collaboration tout au long de cette pandémie et surtout mon homologue Vincent Van Peteghem, avec lequel nous avions déjà convenu fin août d’augmenter le nombre des jours de flexibilité de 24 jours à 34 jours à partir de l’an prochain. Je rappelle que pour les années 2020 et 2021 la Belgique et le Luxembourg ont renoncé à comptabiliser les jours travaillés hors du Luxembourg, afin de favoriser le télétravail en période de pandémie. La flexibilité annoncée aujourd’hui étend au premier trimestre de 2022 la volonté de ne pas comptabiliser les jours de télétravail pour tenir compte de la cinquième vague de pandémie qui frappe toute l’Europe.» a noté le ministre des Finances, Pierre Gramegna, dans un communiqué de presse.

Cet accord, prolongé à plusieurs reprises, prévoit que les jours pendant lesquels les travailleurs frontaliers sont amenés à travailler depuis leur domicile en raison des mesures prises pour combattre la Covid-19, ne soient pas pris en compte comme jours prestés dans l’État de résidence du frontalier.

Le Luxembourg et la Belgique ont décidé de prolonger cet accord amiable dans un premier temps jusqu’au 31 mars 2022.

Ensuite, si l’accord n’est pas dénoncé par l’une des autorités compétentes au moins deux semaines avant le 31 mars 2022, il sera prolongé par tacite reconduction jusqu’au 30 juin 2022.

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