Prendre le temps de s’occuper de ses enfants ou encore de pratiquer une activité en dehors de son travail n’est pas toujours évident lorsque l’on travaille à temps plein et encore moins lorsque l’on est frontalier. Les trajets allongent bien souvent considérablement le temps passé en dehors de chez soi, au détriment de sa vie personnelle.

C’est pourquoi, le temps partiel peut être une solution.

Toujours peu d’hommes

D’après les résultats d’un sondage diffusé sur lesfrontaliers.lu au mois de janvier dernier, ce sont toujours les femmes qui prennent le plus souvent un temps partiel.

Cela dit, parmi les participants masculins au sondage, on constate que les hommes sont aussi représentés, surtout ceux qui ont des enfants, même si cela reste encore assez peu répandu (environ 10%).

Raison numéro 1 : s’occuper des enfants

Du côté des femmes, la majorité de celles ayant répondu au questionnaire (21%) ne travaillent pas 40 heures par semaines, mais sont à temps partiel entre 75 et 89 % d’un temps plein (pour 21 % d’entre elles) ou encore entre 50 et 74 % d’un temps plein (10 %).

Les raisons invoquées pour cette diminution de temps de travail ? En premier, le fait de pouvoir s’occuper de ses enfants ou d’une personne dépendante (36 %) ou encore de se dégager du temps pour soi (20 %).

L’influence des enfants se confirme aussi, puisque parmi les femmes ayant déclaré travailler à temps partiel, seules 6 % ne sont pas maman.

Autres raisons à cette diminution du temps de travail, le fait de ne pas avoir trouvé d’emploi à temps plein (4%), d’y être obligé par son employeur (2%) ou encore d’avoir une incapacité de travail / maladie (2%). Pour les autres, le temps partiel permet de pouvoir suivre une formation ou encore de donner des cours (2%).