A commencer par la lecture des étiquettes. Principalement celles indiquant jusqu’à quand manger un produit. Car là, il y a risque de confusion et souvent de gâchis. Et un aliment jeté, c’est de l’argent qui file à la poubelle.

Ainsi, par exemple, on estime à 240€/an, le coût du gâchis alimentaire par personne en France. Une somme qui, au vu des « mauvaises habitudes » des consommateurs belges ou luxembourgeois peut facilement atteindre 500€ au Royaume, et près de 300€ au Grand-Duché.

De l’utilité donc de connaître la différence entre DLC et DDM. Autrement dit : entre la Date limite de consommation et la Date de durabilité minimale. Deux indications devant obligatoirement figurer sur la majore partie de votre alimentation préemballée.

Le fameux « A consommer de préférence avant »…

Souvent, les particuliers appliquent à la lettre cette recommandation qui n’est pourtant en rien un ordre sanitaire. Au contraire : le producteur par ce biais indique que, passée la date mentionnée, le produit peut encore être mangé, cuisiné.

Bien entendu, cela ne vaut que pour quelques jours seulement. Mais ça ne vaut pas le coup de tout jeter le Jour J donc.
Cela vaut tout autant pour les denrées “marquées” d’un « Pour une dégustation optimale avant le… » ou « Ce produit peut être consommé après cette date ». Le retard -minime- n’entraînera aucun risque pour la santé.

La DDM vous veut du bien

Il est des produits qui dispose sur leur emballage d’une Date de durabilité minimale (DDM). Il s’agit principalement de deux grandes familles :

- les aliments peu périssables tels que les produits secs, stérilisés, lyophilisés et déshydratés (gâteaux secs, boîtes de conserve, etc.)
- les produits non secs conservables très longtemps avant ouverture (comme les purées, jus de fruits, sauces, compotes).

Non ouverts, ces produits restent parfaitement potables très longtemps. Il est même possible à un commerçant de les mettre en vente.

Avec le temps, seules pourront changer les qualités nutritionnelles ou le goût de ces aliments. Ainsi, un jus de fruit se retrouvera bien moins vitaminé quand un gâteau deviendra bien plus sec qu’à l’origine.

Là encore, en un coup d’œil, il est possible de voir si la date limite approche mais aussi de combien le producteur estime qu’elle peut être dépassée (cela va d’un mois à plusieurs années). Une tolérance qui là encore peut vous faire économiser quelques euros

DLC, attention danger

Là, on ne plaisante plus. La Date limite de consommation (DLC) constitue bien une limite impérative. La mention « A consommer jusqu’au… » est à respecter scrupuleusement. En effet, elle est la plupart du temps présente sur des produits à conserver au frais et microbiologiquement très périssables.

On parle là des viandes, poissons, charcuteries, plats préparés, laitages principalement.

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La mise en garde du Ministère luxembourgeois de la protection des consommateurs est claire : avaler un produit post-DLC, c’est un « risque de toxi-infection » quasi-garanti.

D’ailleurs, passée cette DLC, aucun commerce ne peut mettre les produits en rayon.

De l’utilité donc de régulièrement relire ces étiquettes, pour ne pas manquer la date limite. Une vigilance qui, là aussi, permettra de grapiller un peu de monnaie. Mais à l’heure où l’inflation bondit cette prudence est vite payante.

 

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