Au détour d’une récente conférence de presse, la ministre de la Santé l’a rappelé : pour les parents d’enfants malades, il ne faut pas hésiter à recourir au congé pour raisons familiales. Paulette Lenert évoquait les familles frappées par un cas de bronchiolite, mais ce droit est ouvert à l’ensemble des pathologies.

En fait, sitôt qu’un enfant est malade au point de devoir rester à la maison ou être hospitalisé, son père comme sa mère peuvent bénéficier de ce congés. Autant de jours qui ne seront pas retirer sur leur quota de jours de vacances annuels par leur employeur.

En 2019, au plus fort du confinement (et de la fermeture des écoles), la mesure avait été largement ouverte. Et au final, l’année était rentrée dans les annales avec 348 885 congés pour raisons familiales validés par la CNS (dont plus de 296 000 en lien avec le Covid…).

Le SARS-CoV2 sévit toujours, mais le dispositif s’applique désormais de façon plus "ordinaire".

Qui y a droit ?

Ce droit est ouvert au(x) parent(s) ayant à charge un ou plusieurs de moins de 18 ans. Et cela vaut aussi bien pour les salariés (en CDD, CDI ou en période d’essai), apprentis ou indépendants.

Si les deux parents ont un emploi, ils ne pourront bénéficier du congés aux mêmes dates. Si un seul parent est employé, dans le privé ou dans l’administration luxembourgeois, il peut bénéficier des jours dédiés à son bébé, enfant, adolescent souffrant.

Ce droit est ouvert aux résidents comme aux frontaliers, et sans considération de niveau de revenu.

Comment le demander ?

La première démarche sera d’obtenir un certificat médical attestant de la maladie de son enfant. Un document à présenter en premier à son employeur pour signifier l’absence et sa durée.

Le certificat sera ensuite à envoyer à la Caisse nationale de santé. Attention, pour que le congé pour raisons familiales, la notification doit se faire dans les 3 jours suivant le début de l’absence sur le lieu de travail.

A combien de jours ai-je droit ?

En dehors de ce cadre, le congé pour raisons familiales peut être étendu jusqu’à 52 semaines sur 2 ans.

Une prolongation accordée notamment dans le cadre de maladies graves nécessitant des soins lourds et longs pour l’enfant (cancer en phase évolutive ou maladie imposant une hospitalisation de plus de 2 semaines).

Vais-je perdre une partie de mon salaire ?

Non. La société concernée se doit de verser la rémunération habituelle à son salarié durant ce type d’absence. Un dédommagement étant ensuite assuré par la Mutualité des employeurs.

 

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