Le 12 décembre, plusieurs députés du gouvernement déposaient une motion à la Chambre en guise de débat sur le programme gouvernemental.

Dans celle-ci, les signataires invitaient le gouvernement « à procéder à l’indexation des allocations familiales à partir du 1er janvier 2019. »

Pour justifier cette demande, ils rappelaient d’abord qu’un accord daté de 2006 avait sonné le glas de l’indexation du « forfait d’éducation et des prestations versées par la Caisse nationale des prestations familiales, afin de créer des marges budgétaires suffisantes pour financer les nouvelles priorités dans le domaine de la politique familiale. »

Lire : Les allocations familiales au Luxembourg

Ils soulignaient ensuite que la ministre des Finances, Pierre Gramegna, avait déclaré l’été dernier que les comptes de l’Etat étaient désormais très proches de l’équilibre et que l’accord de coalition 2018-2023 ne prévoyait une indexation des prestations familiales sans rattrapage qu’en fin de législature.

La proposition a ainsi été soumise au vote des parlementaires qui ont rejeté la motion (31 voix contre, 27 pour). Plus concrètement, les élus du CSV, de déi Lénk et les groupes techniques composaient le camp du oui tandis que ceux des Verts, du DP et du LSAP celui du non.

A l’heure actuelle, les prestations familiales sont examinées tous les deux ans et adaptées si besoin en fonction de l’évolution du salaire médian.