Fonder une famille au Grand-Duché n’est pas synonyme de pauvreté, l’interprétation de la dernière note du Statec serait erronée. En revanche, l’institut confirme que « les ménages ayant des enfants à charge sont beaucoup plus souvent exposé au risque de pauvreté que les ménages comprenant seulement des adultes. »

Pour preuve, l’étude prend l’exemple de l’année 2016 où le taux de risque de pauvreté des parents s’élevait à 17,8 % contre 8,9 % pour les seuls adultes.

 

Pour y remédier, le Luxembourg a instauré les chèques service-accueil (CSA) en 2009 : chaque enfant âgé de moins de 13 ans, ou n’ayant pas quitté l’enseignement fondamental, fréquentant une structure d’accueil (maison-relais, crèche, foyer de jour, assistanat parental) bénéficie de tarif préférentiel appliqué sur un certain nombre d’heures d’accueil.

L’Etat prend également en charge une partie du prix des repas principaux consommés par les enfants dans ces structures d’accueil.

Depuis sa création, le CSA a été révisé à plusieurs reprises (en 2012 puis 2017) et réduit par conséquent le taux de risque de pauvreté des enfants : ce taux a ainsi diminué de 5,1 points en 2016 pour les enfants âgés de 0 à 17 ans.

La réduction du risque de pauvreté après bénéfice du CSA s’applique également pour les ménages dans leur ensemble même si elle est moins nette : les chèques permis une baisse du taux de risque de 2 points en 2014 et de 1,6 points en 2016.

Depuis 2016, les frontaliers sont également éligibles à l’obtention du CSA.