C’est un dispositif aussi discret qu’utile pour certains, dont on ne parle guère mais qui est fort employé : l’indemnité funéraire.

Ainsi, en 2021, l’assurance maladie-maternité a-t-elle déboursé 4,1 millions d’euros pour accorder ces fonds à des familles endeuillées. Et près de 200 000€ ont été remboursée dans le cadre de dossiers ouverts par des assurés non-résidents.

La première condition pour bénéficier de ce soutien financier est, bien sûr, d’être affilié à l’assurance maladie.

Si l’assuré ou un membre de sa famille vient à décéder, une indemnité funéraire est allouée, sur demande. Son montant sera alors de 130 euros.

Dans les textes de la CNS, il est précisé qu’en cas de décès de l’affilié suite à un accident du travail (trajet inclus) ou d’une maladie professionnelle, le forfait accordé à la famille sera augmenté. A savoir +1/15e de la rémunération annuelle accordée.

La CNS indemnise également en cas de la disparition d’un enfant âgé de moins de 6 ans, cette somme est divisée par 2 (65€) ou 26€ dans le cas d’un mort-né.

Prise en charge d'une partie des frais

Au départ, ce versement devait aider les familles à faire face aux frais funéraires. Mais elle est accessible sans condition de revenus.

Ainsi, la CNS ne procède au versement qu’après réception des factures pouvant concerner, par exemple, l’achat du cercueil, le décor funéraire d'usage (chapelle ardente, gerbe), l’inhumation religieuse et le service funèbre, les frais d’incinération ou les dépenses engendrées par le passage dans la presse d’un avis mortuaire.

 

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