Le congé parental a plus que jamais le vent en poupe. De plus en plus de papas (en majorité) et de mamans décidant de faire un break professionnel pour prendre soin des premières années de leur enfant. Mais cet élan ne doit pas faire oublier une règle aux bénéficiaires : informer la Caisse pour l’avenir des enfants (CAE) de tout changement de situation.

Ainsi, dans une minorité de situation, la CAE a pu constater que le dossier initialement rempli ne correspondait pas un autre état de situation rempli auprès d’une autre administration du Grand-Duché. Un recoupement informatique qui, par exemple, a pu mettre en évidence une désaffiliation à la Sécurité sociale, une interruption du congé parental, etc.

Mais il est un cas (plus commun pourtant) sur lequel nombre de bénéficiaires du congé parental ne prête pas suffisamment attention. Pour bénéficier de leur allocation, ils doivent justifier d’un domicile commun avec l’enfant cité (pleinement ou en garde partagé).

Un jeu d’enfant

Aussi parfois, il suffit d’un déménagement familial et voilà que les deux adresses ne correspondent plus. La Caisse, alors, se doit de “suspendre” le versement. La ministre de la Famille, Corinne Cahen, l’a rappelé dernièrement à la députée Myriam Cecchetti (Déi Lénk). Cette dernière ayant vu vent de cas d’interruption brutale de versement.

« Suspendre et non pas “supprimé” », a bien insisté Corinne Cahen. Et la ministre de préciser que cette pause « se faisait en attendant une clarification de la situation ».

Alors, petit rappel qui vaut pour le congé parental comme les autres prestations familiales : “Les déclarants sont tenus de notifier dans un délai d’un mois tout fait pouvant donner lieu à réduction ou extinction de leurs droits ». La règle est simple (un jeu d’enfant) et la respecter peut permettre à certaines familles monoparentales de ne pas se retrouver privé d’un revenu du jour au lendemain…

Plus d’informations sur les allocations familiales en cliquant ici.

 

Retrouvez-nous sur Instagram