Les travailleurs frontaliers peuvent bénéficier des prestations familiales au Grand-Duché, mais uniquement de celles qui sont dites “exportables”, c’est-à-dire les allocations familiales et la majoration d’âge, l’allocation de rentrée scolaire ou encore l’allocation spéciale supplémentaire pour les enfants biologiques et adoptifs

Il existe des règles de priorité en matière de versement :

  • un couple de frontaliers, dont les deux parents travaillent au Luxembourg ou un frontalier qui travaille au Grand-Duché et qui élève seul ses enfants bénéficiera des prestations familiales du Luxembourg ;  
  • si seulement un seul des deux conjoints travaille au Luxembourg et l’autre travaille dans son pays de résidence ou y touche des revenus de remplacement (chômage), les prestations familiales sont payées par le pays de résidence.

Dans cette dernière situation, si le montant des prestations est inférieur à celui qui aurait été versé par le Grand-Duché, le Luxembourg versera la différence : c’est ce qu’on appelle le complément différentiel

Cas de l’allocation prénatale et de l’allocation de naissance

La Caisse pour l’Avenir des enfants (CAE) précise sur son site que l’allocation prénatale et l’allocation de naissance sont strictement réservées aux mères. Aucun droit n’est ouvert sur base du travail du conjoint au Luxembourg, il faut que ce soit la mère qui travaille au Luxembourg, pour pouvoir les toucher.

Cela dit, pour l’allocation de naissance, il existe une règle anti-cumul. C’est-à-dire que si le couple a droit à une prime de naissance dans son pays de résidence, il doit y introduire une demande et faire valoir ses droits. Aucun différentiel ne sera versé par le Grand-Duché.

Pour l’allocation postnatale en revanche, elle peut être demandée par un travailleur ou une travailleuse.

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