L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) vient de dévoiler une étude détaillée de plus de 600 pages intitulée, Les impôts sur les salaires 2018. Il s’agissait, dans celle-ci, de s’intéresser à l’imposition des personnes physiques dans les pays membres de l’organisation.

L’imposition sur les personnes physiques est calculée en faisant la somme de l’impôt sur le revenu et les cotisations de sécurité sociales.

Dans le cas d’un travailleur célibataire sans enfant bénéficiant du salaire moyen, la Belgique prend largement la tête du peloton. Le taux de prélèvement atteint 40,5 %, légèrement plus qu’en Allemagne où il s’élève à 39,9 %. Avec 32,4 %, l’Autriche complète le podium.

La France arrive en cinquième position (29,2 %) suivi de très près par le Luxembourg (29,1 %).

Pour les quatre voisins du Grand Est, les taux pour le profil étudié se placent tous au-dessus de la moyenne européenne. Cette dernière est de l’ordre du quart du salaire du brut reversé sous formes d’impôts.

Infographie: Les salariés français parmi les plus imposés de l'OCDE | Statista

La Belgique se classe par ailleurs deuxième dans la catégorie « famille avec deux enfants et deux salaires », avec une imposition à hauteur de 31,2 %. Cette fois, c’est outre-Rhin que la part s’avère être la plus importante (31,6 %), bien au-delà de la moyenne de l’OCDE de 19,4 %.

Pour un ménage équivalent, la France ponctionne 23 % et le Luxembourg 15,5 %, soit l’un des taux les plus bas des pays européens membres de l’OCDE.