La mesure avait provoqué un tollé en France. L’abaissement de la vitesse maximal autorisée sur les routes secondaires à 80 km/h a été instauré le 1er juillet 2018.

Automobilistes et nombre d’élus s’en sont insurgés alors que d’aucuns la considèrent comme l’un des déclencheurs de la crise des « gilets jaunes ».

Devant pareille impopularité, l’Assemblée nationale s’est prononcée, jeudi soir, en faveur d’un assouplissement de la loi.

La responsabilité reviendra désormais aux présidents de conseils départementaux et aux maires, dans certains cas, de relever ou non la vitesse maximale à 90 km/h sur certains axes. A eux donc de déterminer le degré de dangerosité des tronçons concernés.

En ce qui concerne les nationales, celles-ci restent sous l’autorité du Premier ministre.

400.000 km de routes

Depuis la mise en œuvre de la réglementation, les panneaux de signalisation « 80 km/h » ont fleuri un peu partout et concernent quelque 400.000 kilomètres de routes secondaires.

L’objectif affiché par les autorités était celui de la baisse de la mortalité routière, de l’ordre de « 300 à 400 vies par an », alors que l’excès de vitesse demeure la première cause de décès sur la route selon la Sécurité routière.

En outre, avec 3.259 morts, l”année 2018 s’est achevée sur un plus bas historique.

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