Depuis la fin des années 70, il en aura vu passer des autos, motos, camions, bus et autres. Sauf que le vaillant quinquagénaire commence à souffrir des usures du temps… Ainsi le pont supportant les 2×2 voies de la N82 à l’approche du chef-lieu de la Province de Luxembourg présente aujourd’hui de préoccupants « défauts au niveau de son étanchéité, de ses bétons, des gardes corps, des filets d’eau, des trottoirs…», liste la Sofico.

Aussi, dès ce lundi 10 février, un vaste chantier va débuter pour la remise en état de ce pont menant vers Arlon et passant juste au-dessus de l’A4. Dix mois d’intervention figurent au programme de l’entreprise Galère retenue pour cette opération qui consistera aussi bien à réparer tablier, piles, remplacer l’étanchéité, renouveler le revêtement routier, refaire les trottoirs, installer de nouvelles glissières de sécurité et séparateurs en berme centrale, etc.

Conséquence directe du chantier : les véhicules vont perdre une bande de circulation dans chaque sens et cela jusqu’à fin 2025 (date prévue pour l’achèvement de l’ensemble des travaux).

En quatre temps

Mais pour mener à bien l’ensemble des missions, le calendrier des travaux prévoit plusieurs séquences sur l’ouvrage long de 90 mètres et large de 25 m. Sachant que sur la N82 une voie par sens sera maintenue, depuis le giratoire N82/rue de Viville/rue du Moulin jusqu’aux bretelles mentant/venant de la N4 ; la vitesse étant limitée à 50 km/h sur les parties où interviendront équipes et engins.

  1. Du 10 février jusque début mars : des zones permettant de basculer la circulation pendant les travaux seront aménagées durant cette “phase préparatoire”.
  2. De début mars jusqu’au début de l’été : la circulation, sur la N82 à hauteur du pont, s’effectuera sur une voie dans chaque sens (côté Arlon).
  3. Du début de l’été jusqu’à début novembre :  la circulation s’effectuera sur une voie dans chaque sens (côté Martelange cette fois)
  4.  En fin de chantier : les véhicules devraient circuler sur le pont uniquement sur la bande latérale, dans les deux sens, pour permettre la pose des dispositifs de retenue en béton et de l’éclairage en berme centrale.

Une enveloppe de 1,9 million d’euros a été prévue autour de ce lifting. Le chantier étant financé à 100% par la Sofico, maître d’ouvrage.

 

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