Bonne nouvelle : le nombre d’accidents de la route est en baisse au Grand-Duché, selon le bilan 2016 dévoilé par le Ministère du développement durable et des infrastructures.  

Ainsi, le nombre d’accidents mortels a diminué de 12% entre 2015 (33) et 2016 (29), tout comme celui des victimes décédées (-11%). Sur la période, c’est le chiffre de blessés graves (249 en 2016), qui enregistre la plus forte chute (-22%), par rapport à 2015.

Des frontaliers parmi les victimes  

Si la plupart des accidents impactent les résidents luxembourgeois (71%), les frontaliers en sont eux aussi victimes : 29 Français (10 %), 23 Belges (8%) et 20 Allemands (7%) ont péri ou ont été gravement blessés sur routes du pays en 2016.  

Bien qu’en nette progression, ces résultats peuvent être encore améliorés, précise le Ministère. Tous comme les États membres de l’UE, le Luxembourg a reçu des objectifs de la part de la Commission européenne : à l’horizon 2020, le pays devra réduire le nombre de victimes tuées sur route à 16 (contre 32 aujourd’hui).  

Les voitures les plus impliquées

Sans surprise, les voitures ont été les plus impliquées dans les accidents de la route, l’année dernière, avec 103 blessés graves (103) et 19 victimes tuées ; les motos de plus de 125 ccm sont la cause de 56 blessés et victimes. Tandis que 8 piétons ont perdu la vie en 2016.  

C’est en rase campagne qu’on compte le plus d’accidents mortels (59%), et en agglomération que se produisent la majorité des accidents graves (51%).  

Plus d’accidents sur route sèche !  

La vitesse reste la principale cause des accidents mortels (35%) et graves (33%), ainsi que l’alcool (14% des accidents mortels et 17% des accidents graves). Le non-respect de la priorité a entraîné 7% des accidents mortels et 12% des accidents graves.  

On compte deux fois plus d’accidents graves sur chaussée sèche que sur route mouillée et la plupart d’entre eux se déroulent en  journée, entre 14h et 18h. Enfin, ce sont les 25-34 ans les principaux responsables d’accidents graves ou mortels.  

Plus d’informations sur le site du Statec.