72 km/h au lieu des 50 autorisés. De prime abord, on se dit légitimement que ça fait cher le coup d’accélérateur. Surtout que l’excès de vitesse n’est « que » de 22 km/h. Non pas qu’il s’agisse de minimiser l’infraction, mais lorsqu’on voit le montant de l’amende, on est en droit de s’attendre à « pire ».

C’est pourtant la somme qu’une entreprise de Charleroi a été sommée de payer. La Nouvelle Gazette démontre par ailleurs qu’il n’y a rien surprenant à cela.

De base, la société devait s’acquitter, pour l’infraction de son salarié, d’une amende comprise entre 200 et 4.000 euros, dans un délai de 15 jours.

Une addition tout ce qu’il y a de plus légale

Or, « par négligence administrative », comme l’a expliqué son avocat, elle a laissé trainer l’affaire, tout en n’indiquant pas au tribunal de police qui était le chauffeur du véhicule incriminé.

Résultat, et en accord avec les normes légales, il revenait à l’entreprise carolo de payer 144.000 euros et au patron de régler 48.000 euros. Pour une addition donc de 192.000 euros.

La firme a alors bien évidemment réagi en faisant appel, pour finalement faire baisser facture : elle s’en tire finalement presque bien avec 24.000 euros à sa charge et 8.000 euros pour celle de son dirigeant.

Sans doute les protagonistes retiendront désormais la leçon.

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