En novembre 2016, le ministre du Développement durable et des Infrastructures luxembourgeois, François Bausch, dévoilait la “création d’une plateforme de services afin de promouvoir le covoiturage via une application à l’instar de la bien-connue plateforme « Uber ». ” Il était initialement prévu que débute une phase de test à partir de juin 2017.

Relevant qu’aucune nouvelle n’était parue à ce sujet un an plus tard, le député Max Hahn a interpellé l’élu quant à l’évolution et l’éventuelle mise à disposition de ce nouvel outil.

Ce lundi, François Bausch, lui a répondu en donnant quelques détails sur l’émission de l’appel d’offres européen lancé à cet effet.

Lancement prévu en avril 2018

Il s’avère que le marché a finalement été attribué en juillet 2017 à “une entreprise appartenant à la SNCF. Depuis le mois de septembre 2017, la mise en œuvre de la version finale du portail de covoiturage ainsi que des applications mobiles (iOS et Android) est en cours de route“, précise le ministre.

Avec un peu de retard, “il est prévu de lancer au mois de février 2018, une phase de test avec plusieurs entreprises au Luxembourg.

Une annonce qui intervient un peu moins d’une semaine après le rapport du Conseil d’orientation et des Infratsructures français. En complément de la mise en chantier de la future A31 bis, ce dernier préconise d’autres solutions “permettant de réduire les coûts supportés par les usagers quotidiens mais aussi de privilégier les solutions de transports collectifs et de covoiturage. [Celles-ci] doivent être pleinement intégrées dans la conception du projet, voire, dans la mesure du possible, mises en oeuvre sans attendre sur l’itinéraire existant.

La mise en circulation de la plateforme interviendra, toujours selon François Bausch, au mois d’avril 2018. Son nom : Copilote.

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