Sur le papier, on pourrait légitimement affirmer que la circulation s’est améliorée à Luxembourg-Ville l’an passé, par rapport à 2021, ce qui, fondamentalement, est le cas à en croire les résultats du dernier TomTom Traffic Index. Ce classement renseigne chaque année sur les temps de déplacement et le degré d’encombrements des villes du monde.

Du mieux malgré toujours trop de temps perdu

En 2022, le fabricant de systèmes de navigation GPS a noté qu’il fallait à un automobiliste 13 minutes en moyenne pour parcourir 10 km dans la capitale, soit « une diminution de 20 secondes du temps nécessaire pour parcourir 10 km par rapport à l’année précédente », précise TomTom.

20 secondes gagnées d’une année sur l’autre, c’est bien peu, surtout au regard du temps supplémentaire passé à conduire aux heures de pointe : soit en moyenne 5 minutes de plus le matin et 6 minutes sur le trajet du retour (toujours par trajet de 10 km).

Sur l’ensemble de l’année 2022, ces quelques minutes en plus par-ci et par-là ont tout de même représenté jusqu’à 46 heures de conduite supplémentaire, soit l’équivalent de près de deux journées (un jour et 22 heures). Cela représente deux heures de plus qu’en 2021.

À la vue de ces données, comment alors comprendre que Luxembourg-Ville soit mieux classée (152e place pour la zone métropolitaine contre 91e l’an passé) ? Non pas parce que la circulation s’est améliorée sur les douze derniers mois, loin de là, mais probablement parce qu’elle s’est encore davantage empirée dans les autres cités figurant dans le classement TomTom Traffic Index…

De l’intérêt (ici aussi) du télétravail

En 2022, la pire journée pour rouler dans la ville-capitale du Grand-Duché fut le 5 octobre (c’était un mercredi) où le temps de trajet moyen sur 10 km était de 17 minutes et 20 secondes pour les conducteurs. Sur l’année, TomTom indique que le pire créneau pour circuler est le mardi entre 17 h et 18 h avec 17 minutes et 10 secondes en moyenne pour parcourir 10 km.

Mais que faire devant ce temps perdu ? En alternative, le travail à domicile parait une « parade » efficace. Le TomTom Traffic Index a ainsi estimé qu’en télétravaillant une journée par semaine (le mardi justement), à l’année « les navetteurs pouvaient s’épargner 25 heures de conduite et faire jusqu’à 121 euros d’économies de carburant ».

Un gain de temps, d’argent et d’énergie loin d’être négligeable au vu des prix actuels de l’essence et du diesel et surtout en sachant qu’un salarié se rendant en voiture au travail a passé en moyenne 123 h dans sa voiture en 2022 (trajets professionnels et personnels confondus).

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