Après quelques reports, le décret en France vient enfin d’être publié au Journal officiel le 28 février 2020.

Au 1er mars, la nouvelle norme d’homologation des véhicules WLTP est entrée officiellement en vigueur avec comme corollaire une grille d’attribution du malus écologique revue et corrigée.

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UFC-Que choisir dénonce un effet négatif (avec ce passage au WLTP) entraînant un retard administratif important pour l’immatriculation des véhicules neufs. Dans son rapport du 25 février 2020, la Cour des comptes rappelle ainsi que « la mise en œuvre des projets informatiques s’est révélée difficile » et que « pour la délivrance des cartes grises, la gestion de projet a été défaillante et a abouti à un allongement considérable des délais de traitement avant qu’une cellule de crise ne rétablisse la situation ».

Une homologation modèle par modèle

Le protocole WLTP impose aux constructeurs l’homologation de quasiment chaque version d’un même modèle.

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Les émissions de CO2 sont en effet déterminées indépendamment pour chaque version en fonction, notamment, du moteur mais aussi des équipements optionnels présents sur le véhicule qui peuvent peser sur la consommation.

Les résultats varient donc selon le type de carrosserie (berline ou break), la finition, la dimension des roues et même des options choisies (toit ouvrant, barre de toit…).

De quoi inquiéter les professionnels. Xavier Horent, délégué général du CNPA (Conseil national des professions de l’automobile), indique : « Notre organisation souhaite la réunion rapide du comité de pilotage du SIV (système d’immatriculation des véhicules) au niveau du ministère de l’Intérieur pour associer les différents partenaires à la fiabilisation technique et opérationnelle du système, et éviter ainsi des perturbations brutales. »

(Source : UFC-Que choisir)

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