Au premier coup d’œil, c’est le prix d’achat qui compte et qui détermine en grande partie le choix. Il y a bien évidemment le modèle, la couleur, la marque et bien d’autres facteurs qui entrent en compte au moment d’acquérir une voiture.

Parmi ceux-ci, le prix de revient kilométrique (PRK) soit le coût global du véhicule (carte grise, entretien, décote, assurance, consommation etc) par rapport au nombre de kilomètres effectués. C’est en faisant le ratio entre tous ces critères que L’argus publie chaque année le tableau des véhicules les plus ou les moins rentables.

Et à ce jeu-là, c’est la Dacia Sandero, indétrônable depuis plusieurs années sur le marché français, qui l’emporte. Coût en euros par kilomètre sur un an et 15 000 km parcourus : 0,33 €. La filiale low-cost de Renault place d’ailleurs deux autres modèles dans le Top 5 dont la Dacia Logan, deuxième (0,35 €).

A l’inverse, le Land Rover Velar culmine en haut du classement des PRK les plus élevés avec 3,78 € à dépenser par kilomètre suivi de la Mercedes GLE 400 (3,04 €).

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Rouler coûte plus cher

La onzième édition du panorama dressée par L’argus donne d’autres enseignements. Le premier : rouler en 2018 en France coûte plus cher qu’en 2017, que ce soit en essence ou en diesel.

Le second, c’est que le PRK grimpe davantage pour le diesel que pour l’essence. De plus en plus, l’écart entre les prix à la pompe des deux carburants se réduit en France. De quoi perpétuellement relancer le débat entre pro et anti-diesel.

Au Luxembourg, la donne est différente puisque l’amplitude des tarifs en station tend à augmenter. Une tendance déjà à l’œuvre pour la période 2013-2017. Actuellement, un litre de diesel se chiffre à 1,017 € contre 1,172€ pour le sans plomb 95 et 1,227 € pour le sans plomb 98.

Ceci dit, il pourrait y avoir du changement dans les années à venir. D’un côté, le gouvernement souhaite réduire le nombre de véhicule diesel en circulation. De l’autre, les conducteurs eux-mêmes commencent à s’en détourner et le scandale Volkswagen y a largement contribué.

Pour L’argus en tout cas, pour l’instant, même si le choix dépend du profil du conducteur, “les petits rouleurs ont tout intérêt à opter pour l’essence, car la durée d’amortissement d’un diesel s’est allongée sur les véhicules urbains et compacts. Pour les modèles de la catégorie supérieure, le diesel garde une longueur d’avance dans la plupart des cas, et il demeure incontournable pour les gros rouleurs.

S’ils se rendent au travail par leurs propres moyens, les travailleurs frontaliers sont donc à ranger dans la seconde catégorie. 

Le guide PRK 2018 complet