De plus en plus en Europe, émergent des zones où le diesel n’est plus en odeur de sainteté. En Allemagne, la ville de Hambourg a proscrit les vieux diesels de certains tronçons, tout comme Berlin et Stuttgart.

A Bruxelles, ont été créées des Low Emission Zones ou « LEZ », au sein desquelles, les véhicules polluants, étrangers ou locaux, sont exclus sous peine d’amendes salées.

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Au Luxembourg, deuxième plus gros parc diesel d’Europe derrière la France (respectivement 65 % et 70 % des véhicules en circulation), le combustible ne connaît pas de déclin trop marqué jusqu’à présent. A moins que les premiers signes d’une nouvelle tendance ne commencent à poindre ?

Baisse de 6,2 % en mai et juin

En témoigne les chiffres pour le premier semestre de l’année en cours, dévoilé par le ministre des Finances Pierre Gramegna.

Hormis une légère baisse de 6,2 % au cours des mois de mai et de juin, coïncidant avec la hausse des accises sur les carburants, de l’ordre de 1ct/l pour l’essence et de 2cts/l pour le diesel, il s’est vendu plus de diesel que l’année précédente au Luxembourg.

Et même de manière assez nette en ce qui concerne le mois d’avril : 213.773.958 millions de litres contre 169.014.883 millions de litre en d’avril 2018.

Au début de l’année encore, un litre de diesel valait un tout petit peu plus d’un euro (1,03 €).

Le même constat vaut pour l’essence dont les ventes ont également progressé entre janvier et juin (sauf en mai) par rapport à la même période l’année dernière.

Il faudra attendre les bilans futurs pour voir si la hausse des accises est réellement la cause des baisses de vente de diesel constatées avant l’été.

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