Depuis sa mise en circulation en juillet dernier, le tramway de la capitale semble accrocher le bon wagon, au niveau de l’image. Selon un sondage TNS Ilres effectué auprès de 1.007 personnes résidentes (de 18 ans et plus) en ligne et par téléphone, il jouit d’une belle cote de popularité : 83% y voient des retombées positives quand 4% le considèrent comme une « très mauvaise chose ».

En février 2015, seul 57% du public le jugeait comme un bon investissement.

Par ailleurs, toujours selon l’enquête, en plus d’une capacité de désengorgement des routes, il aurait tendance à conscientiser la population sur l’intérêt du transport public : 72% des personnes se disent prêtes à y recourir davantage et 77% le recommande à leur entourage.

Nouvelle signalisation

Au-delà de l’aspect pratique, la satisfaction tient également à l’esthétique des aménagements : 90% de ceux qui l’ont emprunté apprécient le design, le confort, l’aménagement des quais. La fréquence de circulation est également plébiscitée.

En outre, l’implantation de rails au milieu de la voie publique, déjà régie par le code de la route, nécessite une adaptation de la part des utilisateurs notamment en termes de sécurité. En même temps que son instauration, Luxtram déployait un dispositif de communication préventif « Haalt Är Aen an Oueren op ! » (« Gardez vos yeux et vos oreilles ouverts ! »).

Ce mois-ci, la société met l’accent sur la nouvelle signalisation accompagnant la mise en place de passages spécifiques « gués », destinés aux piétons et aux cyclistes, alors qu’encore 16% des interrogés estiment ne pas être assez informés sur les évolutions. Soit moitié moins qu’en février 2015 (34%).

Dépasser l’effet de nouveauté

En somme le bilan est assez encourageant en ce qui concerne la perception du dispositif reliant l’aéroport à la Cloche d’Or. Au-delà de l’effet nouveauté/curiosité, reste au public de pleinement investir le lieu.

A ce jour, 72% des sondés déclarent ne pas encore être montés à bord du tramway tandis que seul 1% l’utilise régulièrement pour aller au travail. Et si 28% de la population s’y est familiarisé, 22% s’en est servi qu’entre une et trois fois et un quart durant les six premières semaines.