Poisson d’avril 🙂 – « C’était trop beau pour être vrai !» Voilà ce que diront certains, en apprenant la nouvelle des transports gratuits au Luxembourg, à partir du 1ers mars 2020, cache quelque chose. François Bausch, Ministre de la mobilité et des travaux publics, confirme bien la gratuité des transports dont nous vous avions parlé dans nos articles. Carole Dieschbourg, Ministre de l’Environnement, du climat et du Développement durable, ne peut que se réjouir de cette mesure pour la protection du climat.

Transports en commun un jour par semaine obligatoire

Mais, la Chambre des députés qui s’est réunie le 29 mars à 17h, nous apprend que les frontaliers ayant un emploi à temps plein au Luxembourg, auront l’obligation de prendre un transport en commun de leur choix une fois par semaine. Comme nous l’indique le député Marcel Dorade, tout est prévu. Chaque année, au plus tard le 31 mars, les travailleurs frontaliers devront fournir la preuve qu’ils ont bien utilisé les transports en commun. Pour cela, il faudra produire soit un titre de transport, soit une facture détaillée qui prouvera que le salarié a payé dans son pays de résidence un voyage par semaine pour se rendre au Grand-Duché du Luxembourg. Sa collaboratrice, Annette Sole, ajoute que c’est le seul moyen de vérifier que la loi est bien appliquée dans la mesure où les transports sur le territoire ne sont pas payants. Le dépôt de preuves se fera comme de plus en plus de démarches administratives au Luxembourg, sur le portail Guichet.lu.

Des négociations pour des tarifs réduits en cours.

Monsieur Dorade reprenant : « L’objectif n’est pas de pénaliser les frontaliers mais bien de les sensibiliser à la protection du climat. De plus, peut-être que certains continueront à utiliser les transports en commun par la suite. Nous sommes donc en négociation avec l’ensemble des organismes de transport comme la SNCF, la SNCB, ou les bus RGTR par exemple, pour que les tarifs soient plus avantageux pour les frontaliers ».