En 25 ans, Audun-le-Tiche aura (re)gagné plus d’un millier d’habitants. Surtout, la commune mosellane aux portes d’Esch-sur-Alzette voit augmenter chaque jour le nombre de véhicules qui la traversent… ou s’y garent. Résultat, non seulement les bouchons sont devenus quotidiens mais le stationnement prend de plus en plus des allures de casse-tête pour les riverains.

Voilà pourquoi la municipalité conduite par Viviane Fattorelli a décidé de tenter une nouvelle approche. Déjà en délivrant des cartes de stationnement pour les habitants de certains secteurs, là où le manque de places est le plus criant ou là où les voitures-tampons sont les plus nombreuses. Il faut de la rotation désormais… ou alors payer le droit de se garer.

Une phase-test vient ainsi d’être lancée notamment dans les axes au-dessus des rues Napoléon, Foch et Leclerc. Petit à petit, l’ensemble de cette zone participera à l’opération, avec une carte proposée gratuitement à chaque foyer fiscal, puis une seconde possible mais à 90€, même tarif pour les véhicules immatriculés à l’étranger.

Une aide luxembourgeoise ?

Mais une autre décision devrait avoir encore plus d’effets. Ainsi, la commune a-t-elle décidé d’acquérir une parcelle à proximité des anciennes installations ferroviaires. L’arrêt des liaisons par train étant décidé entre Audun et Esch à l’horizon 2035, l’idée est de construire sur l’ancien site SNCF un vaste parking.

Il est question d’un espace susceptible d’accueillir près de 350 voitures. Débroussaillage et enlèvement des anciennes voies ont déjà débuté le long de la route menant au SIVOM de l’Alzette. Mais pour la suite des travaux, les finances audunoises apprécieraient grandement un coup de pouce.

Aussi,  plusieurs demandes de subvention sont-elles parties pour couvrir une partie des frais de réalisation. Il faut dire que les premiers devis font état d’un parking à près de 500.000 euros.

Même si la maire (par ailleurs enseignante au Grand-Duché) a renoncé à ses indemnités de fonction, les économies communales ne sont pas suffisamment solides pour absorber seules pareille facture. Qui sait, le Ministère de la mobilité luxembourgeois se montrera peut-être généreux. Après tout, il a a déjà financé plusieurs projets de P+R côté français, à Thionville notamment.

Le futur parking mosellan serait d’ailleurs d’autant plus précieux qu’il pourrait constituer un des arrêts pour le futur bus à haut niveau de service qui doit assurer des allers-retours transfrontaliers entre Esch et le secteur de Micheville.

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