Ce sera donc le 1er mars 2020. Bénéficiant d’un important tapage médiatique à l’international depuis qu’elle a été avalisée au Grand-Duché, la gratuité des transports publics sera introduite dans un peu plus d’un an. « La cerise sociale sur le gâteau d’une stratégie globale » dixit le ministre de la Mobilité, François Bausch.

Elle concernera comme convenu toutes les voies empruntables par le bus, le train, le tramway, les résidents comme les non-résidents.

Les agents à bord des trains auront des missions « adaptées, voire étendues en vue d’une amélioration de la qualité et de la sécurité. » Il en sera de même pour le personnel de vente.

La 1ère classe maintenue

Le système des classes sera maintenu. Les tickets en 2ème classe disparaîtront tandis que la 1ère classe restera payante. En tout état de cause, le voyageur devra toujours être en mesure de présenter un papier d’identité.

Les frontaliers bénéficieront quant à eux d’une réduction des tarifs sur leurs abonnements transfrontaliers après une concertation avec la SNCB en Belgique, la SNCF en France et la Deutsche Bahn en Allemagne. Idem pour les prix « RegioZone ». Le ministre n’a pas livré davantage de détails à ce propos.

Quant aux mKaart, elles resteront valides et continueront de donner accès aux P+R, mBox et bornes électriques Chargy.

Concernant l’aspect sécuritaire, le gouvernement pourrait procéder à des ajustements, notamment pour ce qui est « des prescriptions légales relatives au bon comportement des utilisateurs des transports publics (conditions, amendes…) ».

Lire : Gratuité des transports : seriez-vous prêt à revoir vos habitudes ?