Depuis le 16 juillet et jusqu’au 7 août, le trafic ferroviaire est complètement interrompu entre Bettembourg et Luxembourg, en raison de travaux sur la partie sud de la gare de la capitale orchestrés par les CFL. Ces travaux impactent principalement les lignes L90 (Nancy-Metz-Luxembourg) et L60 (Rodange-Luxembourg).

Des bus pour achever le trajet

En guise d’alternative, les usagers sont invités à emprunter des bus de substitution, mis en place pour réaliser cette portion du trajet. Des bus qui rallongent les trajets de près de quinze minutes (soit 30 minutes par jour, aller-retour), suscitant l’agacement de certains.

D’autant que ces liaisons par la route sont réalisées sans arrêt entre Bettembourg et Luxembourg et ce, bien que les bus passent devant plusieurs arrêts (l’idée étant de passer par la ville pour éviter au maximum l’A3 et ses difficultés de circulation chroniques).

Pourtant, de nombreux travailleurs, notamment frontaliers, n’ont pas forcément besoin de rejoindre la capitale, leur lieu de travail se trouvant du côté de Howald, Gasperich ou de la Cloche d’Or. C’est fort de ce constat que l’Association des voyageurs du TER Metz-Luxembourg (l’AVTERML) avait demandé publiquement, dès la semaine dernière, la création d’un arrêt de bus spécial, afin de permettre aux voyageurs travaillant dans ces secteurs de pouvoir s’y rendre directement sans avoir à aller jusqu’à la gare de Luxembourg avant de reprendre une correspondance.

Les usagers écoutés

Soutenue par le ministre de la Mobilité, François Bausch, la requête a donc fini par aboutir lundi 25 juillet dernier : jusqu’à la fin des travaux, à savoir le dimanche 7 août, les bus de substitution marqueront bien un arrêt dans le secteur Howald – Gasperich. Plus précisément, il s’agit de l’arrêt « Hildegard von Bingen », situé à proximité directe du centre commercial de la Cloche d’Or.

Seul bémol : l’arrêt en question n’est desservi que dans le sens Bettembourg – Luxembourg. Les frontaliers français peuvent y descendre mais n’ont donc pas la possibilité, par exemple à la fin de leur journée de travail, d’y monter pour regagner Bettembourg puis la France. Dans ce dernier cas, il leur faut rejoindre directement Bettembourg pour rentrer chez eux, ou bien monter jusqu’à Luxembourg pour récupérer ensuite le bus. À voir si la situation restera figée ou si le feu vert sera donné pour que les bus de substitution puissent s’arrêter dans les deux sens dans les prochains jours.

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