La saga sur les diesels se poursuit et n’est certainement pas proche de l’épilogue. Alors que l’Allemagne penche en faveur d’un bannissement des vieux diesel en ville, la Commission Européenne se prononce pour l’établissement de péages urbains.

C’est en tout cas ce qui est pressenti depuis que la commissaire aux Transports, Violeta Bulc, l’a notifié à l’Allemagne.

La représentante attend de voir la tournure que prendront les évènements depuis la décision de la Cour administrative fédérale d’autoriser les municipalités à interdire les diesel les plus polluants.

Un arrêt qui fait grand bruit Outre-Rhin notamment auprès des constructeurs et des quelque 15 millions de véhicules concernés.

Les diesel les plus polluants bannis à Bruxelles

Violeta Bulc souligne que “les interdictions de circulation sont très frustrantes et ravive une proposition déjà soumise par le passé, celle “d’un système de péage électronique européen permettant des péages flexibles et différenciés. Dans les faits, les voitures les plus propres ne se verraient pas taxées, au contraire de celles émettant le plus de particules.

Dans la foulée de Stuttgart et Düsseldorf, les deux agglomérations allemandes pionnières, Hambourg pourrait leur emboîter le pas courant avril.

A Paris, les automobiles les plus « sales » sont munies d’une vignette, la maire de la ville, Anne Hidalgo, ayant refusé l’instauration de péages. Lyon, Lille, Strasbourg, Grenoble et Toulouse ont également déployé les vignettes Crit’Air.

La situation est différente à Londres, l’une des cités les plus polluées d’Europe, où les automobilistes s’acquittent de frais supplémentaires en plus du péage urbain.cA Bruxelles, les diesel les plus vétustes sont bannis depuis le 1er janvier.

Par ailleurs, des constructeurs, comme Toyota, ont annoncé la fin des ventes de diesel en Europe dès cette année.