« Bruxelles n’a pas le luxe d’attendre ». La nouvelle ministre de la Mobilité bruxelloise, Elke van Den Brandt a l’intention d’agir rapidement.

Devant « l’urgence » climatique et sanitaire que constitue les émissions issues du transport, l’élue compte bien profiter de son mandat pour modifier radicalement le concept de mobilité dans la capitale belge.

Dans un entretien donné au journal l’Echo, elle évoque l’instauration dans un futur proche « d’une taxe liée à l’usage du véhicule ».

Plus précisément, « une taxation kilométrique » dont le montant variera en fonction du moment de circulation. Si M. van Den Brandt espère une harmonisation législative avec les régions wallonne et flamande, elle n’attendra pas « encore dix ans ».

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Baisse de la taxe de mise en circulation

Pour faire de Bruxelles « une ville où l’on se déplace à pied, à vélo, en transport public quand on veut et avec ma voiture quand on n’a pas le choix », elle compte s’appuyer sur les caméras déjà en service dans la Low Emission Zone (LEZ).

Pour l’heure, elle n’a pas donné d’indication sur la zone concernée mais cela pourrait soit s’appliquer à toute l’agglomération soit au seul quartier européen.

Dans le même temps, les taxes de mise en circulation et de circulation diminueront pour les Bruxellois.

Un système qui s’apparenterait à une sorte de péage urbain. En Europe, de plus en plus de villes prennent des mesures pour limiter le trafic automobile.

En Norvège, Bergen a été la première à implémenter le sien en 1986, rejointe depuis par cinq autres localités. Idem à Stockholm depuis 2006 et à Londres depuis 2003.

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