Se lever tôt, se coiffer, se mettre sur son 31 pour aller travailler et… prendre une « sauce » et une grande bourrasque en plein visage. Parmi les sensations désagréables des lève-tôt, celle-ci doit faire partie du Top 3.

Les usagers des transports en commun en savent quelque chose. Les jours de mauvais temps peuvent être particulièrement exécrables lorsqu’il s’agit d’attendre aux arrêts ou quand il faut marcher pour prendre une correspondance.

Le mois dernier, le député Max Hahn, a justement fait remonter les complaintes des voyageurs qui patientent à certains arrêts luxembourgeois. Et notamment, ceux de la gare ferroviaire de Pfaffenthal et des arrêts de tram au Kirchberg et à Luxembourg-Ville.

« Les voyageurs sont souvent exposés à un vent coulis (ndlr : des courants d’air), ceci notamment bien plus qu’à d’autres gares. Malheureusement, il n’y aurait guère la possibilité de se mettre à l’abri. De même, les arrêts de tram au Kirchberg et à Luxembourg-Ville n’offriraient pas assez de protection en cas de temps mauvais », a-t-il ainsi interpellé le ministre de la Mobilité, François Bausch.

« Meilleur standard européen »

Malheureusement pour les personnes concernées, c’est le statu quo qui va persister. M. Bausch lui a répondu, cette semaine, que l’aménagement de salles d’attente n’était pas envisagé en raison des risques de vandalisme et des conséquences négatives qui en découlent (sentiment d’insécurité, frais de réparation…).

Pour ce qui est de l’arrêt de train Pfaffenthal, il a précisé que celui-ci constituait une zone de passage et non une zone d’attente. Une étude de faisabilité a toutefois été commandée pour améliorer les conditions de protection (pour protéger du vent mais sans chauffage).

En ce qui concerne les arrêts de tramway, ces derniers sont équipés d’abris « selon le meilleur standard européen » avec une surface totale de 50m2 par station.

En outre, l’augmentation programmée de la cadence du tram (passages tous les 3 minutes au lieu de 6 minutes) devrait faire diminuer « significativement » les temps d’attente sur les quais.

Conclusion, pensez au coupe-vent et au parapluie !