La mésaventure de ce cuisinier frontalier est rapportée par la journaliste Frédérique Thisse du Républicain Lorrain.  Celui qui exerce depuis plusieurs années au Grand-Duché vient d’acquérir un nouveau véhicule en Allemagne, avec lequel il se rend, comme chaque jour, au boulot.

Problème, la voiture en question arbore une plaque provisoire, commençant par « WW », dans l’attente de son immatriculation définitive.

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Acte prohibé par la législation du pays et qui explique l’interpellation du conducteur par la police grand-ducale. Cette dernière lui inflige une addition salée, à hauteur de 98 euros, suscitant l’indignation du père de l’automobiliste.

Contactée par le quotidien français, le service de presse de la police tempère : « C’est très rare [ce genre de situation]. Le but de ce contrôle n’était sûrement pas de vérifier uniquement les immatriculations. Sinon, ce serait dirigé contre les Français et ce ne serait pas bien. »

Une « infortune » tout de même très paradoxale à l’heure de la libre circulation entre les Etats signataires des accords de Schengen.

Qui plus est dans le cas d’un frontalier français qui, comme nombre de ses homologues, n’est certainement ni le premier ni le dernier à changer de voiture. Auquel cas, visiblement, il devient responsable et victime des délais administratifs.