Après les débats autour des prix exorbitants de l’immobilier au Grand-Duché et sur la corrélation entre monoparentalité et précarité au pays, le Luxembourg Institute of Soci-Economic Research (Liser) poursuit sa série de cafés-débat étalonnés sur un an.

Lors du prochain rassemblement, le troisième des huit programmés, le Liser met au centre de la conversation un sujet que les navetteurs prennent sans doute très à cœur, la mobilité transfrontalière.

« Mobilité quotidienne transfrontalière, entre stress et résignation », voilà l’intitulé complet de l’événement qui se tiendra à la Kulturfabrik d’Esch-sur-Alzette le 18 septembre prochain à 18h30.

 

Plus que l’éternelle rengaine des embouteillages au sens propre, les intervenants aborderont les conséquences extra-professionnelles du difficile trajet pour se rendre au Luxembourg tous les jours.

Stress quant à la ponctualité, incidence sur l’organisation du quotidien, de la vie familiale et sociale… Tous ces points seront explorés au travers d’exemples de frontaliers qui, pour une grande majorité, parcourt de grandes distances pour aller travailler.

Les outils pour tenter de pallier à cette problématique qui tend à empirer plutôt que l’inverse seront eux aussi discutés. Les CoPilote, tramway, applications permettant de s’informer des conditions de trafic en temps réel feront partie de la discussion, qui, comme toutes celles organisées par le Liser dans cette formule, sera ouverte au public.

Ce jour-là, la table ronde comptera sur la présence de :

  • Olivier Klein, chercheur au Lisser ;
  • Marie-Josée Vidal, conseillère gouvernementale au ministère du Développement durable et des Infrastructures (département de l’aménagement du territoire) ;
  • Michèle Detaille, vice-présidente du Fedil ;
  • Un représentant de l’Association des Voyageurs du TER Metz-Luxembourg (AVTERML) ;
  • Lucien Piovano, maire d’Audun-le-Tiche ;
  • Hubert Gamelon, journaliste à Le Quotidien et par ailleurs modérateur du débat.