Qui n’a jamais dû répondre à la fameuse demande de maman ? « Tu m’envoies un message ou tu m’appelles quand tu es arrivé(e) hein ! » Qui ne s’est jamais rendu compte quelques heures plus tard qu’il avait complètement oublié de donner des nouvelles à maman, la laissant morte d’inquiétude mais trop empruntée pour passer un coup de fil ?

Certainement un paquet de personnes ! Le « maman » peut bien évidemment être remplacé par « copain/copine ».

Fort heureusement, il existe aujourd’hui un moyen de s’épargner ce stress, et pas seulement pour celle ou celui qui angoisse à l’idée que « quelque chose lui soit arrivé. »

Depuis bientôt deux ans, l’application « Mon Chaperon » fait l’intermédiaire entre les personnes qui ne veulent plus rentrer seules d’une part mais aussi entre ces piétons et ceux qui se font un sang d’encre pour eux.

En somme « pas de loups… que des chaperons » résume le site de l’appli.

Le marcheur choisit son « accompagnateur »

Concrètement, « Mon Chaperon » est une sorte de Blablacar gratuit pour piétons : ces derniers indiquent le trajet qu’ils souhaitent effectuer, « Mon Chaperon » leur propose dans la foulée les personnes aux alentours ainsi que leur photo.

Il reste au marcheur à sélectionner son « accompagnateur » et à l’interpeller via la messagerie sécurisée interne à l’application.

Le but est bien de rassurer les inquiets et de dissuader les malotrus qui envisageraient l’agression d’un passant seul. En outre, le concept s’érige également en créateur de lien social.

Depuis peu, deux nouvelles fonctionnalités ont été implémentées :

  • Le bouton d’alerte : en cas de problème, il permet d’alerter toutes les personnes détentrices de l’application dans un rayon de 200 m ainsi que les numéros renseignés préalablement par l’utilisateur ;
  • La géolocalisation « live » : ces numéros rentrés dans l’application par le chaperon peuvent tracer en temps réel le trajet de ce dernier. Arrivés à destination, l’appli se charge d’envoyer elle-même le fameux « Pas de panique, je suis bien arrivé ».

Et le copiétonnage a le vent à poupe. D’après Le Parisien, le réseau compte déjà plus de 15.000 adhérents en France.

Crédit photo : Facebook "Mon Chaperon"