C’est le résultat de l’enquête “Appréciate” qui dans le contexte de la pandémie permet de déterminer l’acceptabilité des applications de traçage de contacts pour le Luxembourg.

Les répondants sont favorables aux applications qui fonctionnent au-delà des frontières et en Europe, peuvent être installées sur une base volontaire, et stockent les données sur l’appareil mobile de l’utilisateur plutôt que sur un serveur central.

Les résultats indiquent en outre qu’un facteur de motivation important pour l’installation de l’application est le sens des responsabilités envers la communauté.

Oui et non, peut-être !

Dans la lutte contre le Covid-19, 38% des répondants installeraient certainement une application de traçage, et 34% le feraient probablement.

En revanche, 11% seulement n’installeraient certainement pas une telle application.

À titre d’exemple, la proportion de répondants qui installeraient certainement l’application était de près de 45% au Royaume-Uni et en France.

Cependant, le taux de téléchargement estimé est de 34% au Royaume-Uni et de 5% en France.

Quelles sont les raisons pour ou contre l’installation de l’application ?

7% des répondants indiquent que la principale motivation est le sentiment de responsabilité envers la communauté, et la protection de la famille et des amis (75%).

Près de la moitié des personnes interrogées déclarent qu’une bonne raison d’installer l’application est qu’elle peut arrêter l’épidémie.

Parmi les détracteurs, 43% craignent une surveillance accrue. 40% s’inquiètent de l’auto-isolement obligatoire sans raison légitime ; et le même pourcentage craint que l’application ne soit piratée.

Quelles sont les préférences en matière de systèmes, de conception et de recherche ?

56% des personnes sont prêtes à installer une application décentralisée, alors que 42% seulement sont en faveur d’un système centralisé.

Ce chiffre est inférieur à la volonté de 72% d’installer une application de traçage de contacts, qui a été signalée lorsque la question ne précisait aucun détail technique.

Au Luxembourg, 34% des personnes interrogées seraient certainement prêtes à installer une application européenne et 19% une application mondiale interopérable, qui fonctionne dans plusieurs pays.

Enfin, 65% des utilisateurs préfèrent que toutes les données soient anonymisées et mises à la disposition des chercheurs afin de se préparer aux futures épidémies.

Il est important de noter que 34% préféreraient que toutes les données soient supprimées, probablement pour des raisons de protection de la vie privée.

Lire Comment éviter les problèmes de peau liés au port du masque ?