La ministre de la Santé, Paulette Lenert, et le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Claude Meisch ont présenté les perspectives de la stratégie de dépistage. « Les résultats sont encourageants et il n’y a pas de recrudescence des infections », a indiqué la ministre de la Santé.

Des tests plus performants

Le but du testing à grande échelle, dans tous les secteurs d’activité, consiste à détecter les cas positifs d’ici fin juillet afin de relancer une vie normale au Luxembourg. La qualité des tests sont de meilleure qualité favorisant des diagnostics plus justes. Les futurs tests viennent de Corée.

Dépistage pour les résidents et les frontaliers

Les personnes qui seront testées sur la base du volontariat recevront : « une invitation, pas une convocation » a expliqué Claude Meisch qui voit, dans ce geste, un geste de solidarité nationale.

Qui sera testé ?

  • Les groupes à risque comme la santé, l’éducation et les soins à la personne,
  • Les personnes qui vont retourner au travail comme les frontaliers,
  • L’ensemble de la population à travers des échantillons.

Résultats des tests par SMS

Les résidents et les frontaliers seront donc invités par courrier. il faudra prendre rendez-vous. Le test se fera avec un prélèvement dans la gorge. Les résultats seront envoyés au plus tard deux jours par SMS.

Les personnes positives seront contactées pour se mettre en quarantaine et expliquer les mesures à prendre. Un suivi sera effectué.

20 000 tests par jour

Des stations en drive-in, d’autres pour piétons ou cyclistes (17 au total dont les lieux ne sont toujours pas communiqués) seront installées entre le 25 mai et le 28 juillet. L’idée est de passer à 20 000 tests par jour.

Les salariés du bâtiment seront testés

Le secteur de la construction sera à nouveau testé pour voir si le déconfinement n’a pas eu d’impact sur la recrudescence de la maladie.

Situation générale au Luxembourg

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