Le télétravail, faut-il le rappeler, est l’action d’exercer une activité professionnelle à distance, hors du lieu de travail. Son expansion est rendue possible par l’émergence et surtout l’efficience des moyens de télécommunication.

La pratique est régie par le Code du travail. Au Grand-Duché, on recense plus ou moins 7 % de télétravailleurs, principalement des salariés de métiers en tension comme dans l’informatique.

Pour ce qui est des frontaliers, la législation relève d’accords passés entre les pays concernés. Depuis la convention franco-luxembourgeoise signée en mars dernier, les navetteurs français sont autorisés à prester 29 jours par an en télétravail tout en restant imposés au Luxembourg. Le seuil descend à 24 jours pour les frontaliers de Belgique (même si un relèvement de la tolérance est en discussion) et de 19 jours pour ceux venus d’Allemagne.

Lire : A 69 jours de télétravail, les Belges perdraient leurs droits sociaux

En tant que frontaliers, que pensez-vous du télétravail ? Le droit doit-il être étendu et/ou harmonisé pour tous les navetteurs ? Les résultats de ce sondage figureront dans le prochain numéro d’Entreprises Magazine qui traitera des Ressources Humaines et de la Formation Professionnelle.