Il s’en est passé du temps depuis l’arrivée, en décembre 2020, du premier lot de vaccins anti-covid au Luxembourg. Depuis de vagues d’infection en campagne de rappel, le pays n’a cessé d’injecter les sérums commandés. Jusqu’à présent, le pays a ainsi reçu quelque 2,2 millions de doses.

Dans une réponse parlementaire, la ministre de la Santé Paulette Lenert (LSAP) vient toutefois d’annoncer que les autorités sanitaires avaient dû procéder à la destruction de 78 840 doses. Non pas qu’il y ait un doute sur les produits fournis par les différents laboratoires, mais plus simplement parce que les dates d’utilisation préconisées étaient dépassées.

Ce contre-temps, dont le coût approche tout de même 1,4 million d’euros, n’a rien d’une faute grave de gestion. Difficile en effet d’anticiper le succès de telle campagne de vaccination par rapport au nombre de vaccins commandés en amont.

Et le Luxembourg n’est d’ailleurs pas le seul Etat à devoir procéder de la sorte. En France, cet automne, il est prévu de détruire 30 millions de doses. Autant de flacons qui l’a encore n’ont pas trouvé preneurs à temps. Aucun chiffre, concernant la Belgique ou l'Allemagne sur ce point.

Idem en Suisse où 10,3 millions de doses ont fini à la benne en septembre derrnier.