Décidément, le Luxembourg devient une terre exotique ! Après l’épisode des chenilles processionnaires, le ministère de la Santé informe qu’une population de moustique japonais a été retrouvée chez un particulier à Stolzembourg.

Une première au Grand-Duché, qui n’a jamais accueilli d’espèce exotique, confirmée après analyse génétique d’un spécimen par le Musée nationale d’histoire naturelle.

L’Aedes japonicus, de son nom latin, est, comme son nom l’indique, originaire d’Asie. Il s’est aujourd’hui particulièrement bien implanté en Allemagne, en Autriche ou en Suisse, pays qu’il a pu colonisé via le transport international, et notamment celui de pneus usagés.

 

Le même traitement que pour un moustique classique

L’insecte est facilement reconnaissable, déjà de par sa taille (10-12 mm), mais aussi par les taches blanches qui tapissent ses pattes et son abdomen, et les bandes dorées sur son thorax.

Nul besoin de céder à la panique pour autant, il n’est a priori que très peu dangereux pour la santé humaine et animale et n’est généralement pas porteur de virus.

Aucun traitement différent que celui appliqué à une piqûre de moustique classique n’est nécessaire. Il se peut toutefois que cette dernière soit un peu plus douloureuse.

Piqûre en journée

A la différence des espèces locales, le moustique japonais sévit en journée dans les jardins et les zones boisées. A noter qu’il ne se déplace généralement qu’à quelques dizaines de mètres de son lieu de naissance.

Pour éviter sa prolifération, le gouvernement préconise d’assécher les parcelles d’eau stagnante : soucoupes, pots de fleurs, gouttières bouchées, vieux pneus…

En collaboration avec un expert suisse, les autorités du pays vont déployer un dispositif de prévention, de surveillance et d’éradication, ceci en éliminant les habitats potentiels plutôt qu’en appliquant des insecticides.

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