La santé est l’apanage des pays riches, de toute évidence. Tout autant que la prospérité d’un état est corrélée à la santé de sa population. Comment construire une machine huilée si les pièces qui la composent sont défaillantes ?

C’est sur cette base, entre autres, que l’Institut Legatum, situé à Londres, publie son index annuel des états les plus prospères au monde.

Le critère sanitaire tient une place prépondérante dans l’établissement de ce onzième classement, résultat d’une vaste enquête à l’échelle mondiale (149 pays y sont représentés).

La Grande Région se porte bien

Terme assez vaste, la santé, selon l’institut de recherche, est caractérisée par trois facettes : la santé mentale et physique de base du pays en question, ses infrastructures dédiées à la santé et sa disponibilité en termes de traitements préventifs.

En prenant en compte ces données, le premier de la classe n’est autre que le Luxembourg et son espérance de vie de 82,4 ans, la même qu’en France. Celle-ci, dont le système de santé est souvent pris comme exemple de qualité, pointe au 18ème rang, sans doute la conséquence de risques liés aux soins (comme les maladies nosocomiales, c’est-à-dire contractées dans un établissement de santé) plus importants que ses voisins.

Moins bien donc que l’Allemagne (12ème) qui talonne la Belgique (11ème).