70 % des fumeurs allument leur premier mégot avant 18 ans, 94 % avant 25 ans. Preuve, qu’on ne ressassera jamais assez, que c’est à l’adolescence que naissent la plupart des accrocs au tabac.

La Journée mondiale sans tabac, est l’occasion chaque année, le 31 mai, de rappeler aux générations futures et aux fumeurs, invétérés les méfaits de la cigarette sur sa propre santé et celle de son entourage.

Le tabagisme en quelques chiffres :

  • 7 millions de morts par an dont 900.000 non-fumeurs ;
  • 10 millions de décès d’ici 2020 selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), première cause de mortalité dans le monde ;
  • 90 % des cancers du poumon ont un lien avec le tabagisme ;
  • 1.000 morts par an au Luxembourg, dont 90 fumeurs passifs ;
  • 21 % de fumeurs au Grand-Duché.

Une majorité de résidents favorables aux interdictions de fumer dans les lieux publics

Au pays, 70 % des personnes interrogées pour un sondage commandé par le ministère de la Santé, se déclarent favorables à une augmentation du prix du tabac. 83 % adhèrent par ailleurs à l’extension des interdictions de fumer dans les lieux publics.

Pour rappel, la nouvelle loi anti-tabac grand-ducale (PNLT), entrée en vigueur le 1er août 2017 va dans ce sens. Il est ainsi interdit, sous peine de contravention de fumer et de vapoter :

  • Dans les aires de jeux ;
  • Dans tout véhicule en présence d’un mineur de moins de 12 ans ;
  • Dans les enceintes sportives quand des moins de 16 ans pratiquent.

La réglementation concernant les adeptes de la cigarette électronique a par ailleurs été alignée sur celle régissant les cigarettes conventionnelles. L’âge légal pour la vente de produits du tabac est enfin passée de 16 à 18 ans.

Un million de fumeurs en moins en un an en France

Du côté du voisin français, l’objectif est de porter le prix d’un paquet à dix euros d’ici 2020. Les tarifs augmentent régulièrement, les traitements de sevrage bénéficient d’une meilleure prise en charge et le paquet neutre a été instauré.

Même s’il est prématuré de mettre la baisse d’un million de fumeurs sur un an en France au crédit de ces mesures, les adeptes régressent.

La Journée de mondiale anti-tabac peut être un prétexte pour commencer son sevrage. Le mieux est d’en parler autour de soi pour profiter d’un large soutien et peut-être même d’un compère de sevrage.

Il va falloir garder ses nerfs les premières semaines qui correspondent à la période critique. Débarrasser son domicile de tout produit lié au tabac s’avère indispensable.

Si les amis soutiennent la démarche, ils accepteront de ne plus fumer devant ceux qui souhaitent ne plus être tentés.

Enfin, il faudra changer ses habitudes et notamment lors des moments « privilégiés » : après manger, en soirée avec les copains etc. Sans abandonner même la première tentative n’est pas fructueuse !