La reprise des cours dans les établissements scolaires se fera de manière progressive dans les pays frontaliers.

Au Luxembourg, 6 000 lycéens de dernière année ont repris le chemin de l’école, ce 4 mai. En France, la rentrée est prévue à partir du 11 mai notamment pour les crèches, les maternelles et les écoles élémentaires. En Belgique, les enfants de l’enseignement primaire et secondaire se rendront à l’école pour le 18 mai. En Allemagne, les cours ont repris dans certains länder.

Depuis le 15 avril en France, un nombre inattendu d’enfants, en majorité porteurs du SARS-CoV-2, sont hospitalisés pour des myocardites aiguës et des formes atypiques du syndrome de Kawasaki, une maladie contagieuse. C’est une source d’une inquiétude pour de nombreux parents qui hésitent à mettre leurs enfants à l’école. Décryptage.

Quelle est cette maladie ?

La maladie de Kawasaki est une maladie caractérisée par une inflammation des vaisseaux sanguins qui, en l’absence de traitement, peut se compliquer d’anévrismes coronaires pouvant être mortels. Elle touche dans la grande majorité des cas, les nourrissons et les jeunes enfants. On peut noter que cette maladie est rare chez l’adolescent et l’adulte.

Quels sont les symptômes évocateurs de la maladie de Kawasaki

  • une fièvre prolongée inexpliquée, supérieure à 38 °C, qui persiste au moins 5 jours et ne répond pas aux antipyrétiques ni aux antibiotiques,
  • une éruption cutanée ;
  • une conjonctivite qui apparaît avec la fièvre ;
  • des atteintes oropharyngées (érythème des lèvres, une sécheresse, des fissures et parfois des saignements).
  • des ganglions gonflés ;
  • des atteintes des pieds et des mains : une perte de la couche superficielle de l’épiderme, touchant principalement la zone vers les organes génitaux, la plante des pieds ou la paume des mains.

Quel est le traitement ? 

La maladie de Kawasaki nécessite une hospitalisation. La pathologie est traitée à l’aide d’une combinaison médicamenteuse. L’aspirine est utilisée pour prévenir la formation de thromboses, associée à une cure d’immunoglobulines (par voie veineuse).

Sans aucun traitement, les complications de la maladie peuvent entraîner la mort dans 2 ou 3% des cas.

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