L’épisode sibérien terminé, un redoux significatif s’est installé depuis samedi dans le Grand Est et au Luxembourg. Si bien que des écarts de presque vingt degrés ont été recensés en quelques jours.

Une bonne nouvelle pour les mains sèches, les lèvres gercées et le moral. Temporairement moins réjouissante pour l’organisme. Une procédure d’alerte à la pollution a été lancée par Atmo Grand Est durant le week-end avant d’être levée lundi.

Les particules bloquées sous un « couvercle »

Au Luxembourg, le seuil journalier de particules fines de 50 µg/m3 (qui représente le poids des particules dans un mètre cube d’air) a été dépassé dans la capitale et Esch-sur-Alzette, tandis que le sud du pays restait sous la menace dimanche.

Un phénomène récurrent durant les chaleurs hivernales et déclenché justement par ce brusque revirement des températures. Les polluants, issus notamment du trafic routier, ne se dissipent plus dans l’atmosphère car bloqués sous un « couvercle » d’air chaud. De plus, l’absence de vent n’arrange rien et les particules se dispersent plus difficilement.

Sorties non recommandées pour les personnes sensibles

Au cas où un pic serait à nouveau signalé, le gouvernement luxembourgeois préconise tout d’abord aux populations vulnérables et sensibles (personnes immunodéprimées ou souffrant de pathologies cardio-vasculaires, d’asthme, d’insuffisance respiratoire) d’éviter les sorties et les activités physiques en plein air.

Par ailleurs, afin de ne pas empirer les choses, il recommande aux citoyens d’utiliser les transports en commun, de pratiquer le covoiturage, de respecter les obligations réglementaires concernant le chauffage et d’éviter les feux de cheminée en foyers ouverts. La combustion de déchets à l’air libre est également prohibée.

En Moselle notamment, la vitesse sur les routes a été abaissée de 20 km/h (sans passer sous les 70km/h). Les émissions de CO2 des véhicules sont l’une des causes de ces pics.