« Il n’y a aucune raison d’exclure une molécule qui pourrait être intéressante pour traiter des douleurs invalidantes sous prétexte qu’il s’agit du cannabis », rétorquait à un auditeur de France Inter, en fin de semaine dernière, la ministre française de la Santé, Agnès Buzyn.

« En retard », selon les mots de cette dernière, la France semble opérer, doucement mais sûrement, un virage dans sa perception du cannabis médical.

Celui-ci possède des vertus reconnues scientifiquement dans l’amélioration de la vie de personnes souffrantes et des personnes âgées.

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En novembre de l’année dernière déjà, une première boutique commercialisant légalement du cannabis ouvrait du côté de Besançon.

Dans ce commerce, il est possible de se procurer du cannabis sans THC, la substance psychoactive, sous forme de tisane, de bonbon, de liquide pour cigarette électronique ou en spray.

Le succès est au rendez-vous. A tel point, que le concept sera prochainement franchisé, faisant naître une quinzaine de boutiques similaires à travers la France et notamment à Metz et Nancy.

Le cannabis thérapeutique est déjà utilisé dans d’autres pays du globe notamment aux Etats-Unis.

Le Luxembourg, où il bénéficie d’une législation particulière, a donné son feu vert à sa légalisation à l’automne dernier.

En Allemagne, les caisses de maladie remboursent même les frais relatifs aux traitements à base de cannabis, sous réserve de conditions très précises.